- Écrit par Chantal Mino ps.éd.
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« Présentation
C’est en tant que citoyenne, usagère des services de santé et services sociaux publics du Québec et psychoéducatrice, que je présente mon mémoire, concernant le projet de loi intitulé Loi modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux, aux membres de la Commission des affaires sociales.
Il est une suite logique à plusieurs de mes interventions dont mes mémoires présentés à la Commission des affaires sociales pour le projet de loi 27 adopté en décembre 2001 et l'avant-projet de loi "La carte santé Québec" ainsi que mon opinion par rapport au projet de loi 90 qui a été adopté en juin 2002.
Parce que j'ai voulu être intègre, juste et consciencieuse dans mon travail, j'ai été pénalisé par les administrateurs de notre réseau de santé et services sociaux, et ce, depuis mes stages dans les Centres jeunesse de Montréal jusqu'à mon emploi pour l'hôpital Ste-Justine lorsqu'il a fusionné avec le centre de réadaptation Marie Enfant. Petite citoyenne que je suis, petite psychoéducatrice que je suis, quel poids puis-je avoir afin de me faire entendre par ceux que nous avons élus pour gouverner le Québec et représenter ses citoyens afin que ceux-ci veillent à son épanouissement pour le bien-être de tous et non pas seulement pour un petit groupe d'individus bien placé ? Combien de temps encore vont perdurer les abus et ce qui est mis en place pour les alimenter ? Bien des lois sont adoptées pour contrer les abus mais d'autres lois viennent les annihiler aussitôt pour permettre des passe-droits à certains groupes, et ce projet de loi 151 fait parti de la dernière catégorie. En voulant mettre en place certaines procédures, nos élus devraient s'assurer que celles-ci ne viennent pas encourager certains abus et surtout, s'assurer de leurs pertinences.
- Écrit par Chantal Mino ps.éd.
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« Présentation
C’est en tant que citoyenne bien ordinaire du Québec, usagère des services de santé et services sociaux publics du Québec et psychoéducatrice, que je présente mon mémoire, concernant l’avant-projet de loi intitulé Loi sur la carte santé du Québec, aux membres de la Commission des affaires sociales.
En tant que citoyenne bien ordinaire du Québec, car je considère que j’ai une responsabilité civile envers mes concitoyens qui ne peuvent se présenter, dont ceux qui sont plus ignorants, plus démunis et plus vulnérables que moi dans le moment présent. Également, plusieurs collègues de différentes professions travaillant dans les services de santé et services sociaux publics et privés partagent mon opinion mais ne peuvent malheureusement pas présenter un mémoire sur cet avant-projet de loi qui leur fait très peur, ils comptent donc sur moi. La carte santé à puce va totalement à l’encontre d’un pays qui se dit démocratique, respectueux de la dignité de l’être humain, des droits et libertés de chacun de ses citoyens.
En tant qu’usagère, car j’ai éprouvé quelques problèmes de santé physique et je ne veux pas d’un dossier central ou d’une carte santé à puce que je considère comme une atteinte à ma liberté, à ma santé, à ma sécurité et à ma vie privée.
En tant que psychoéducatrice, car j’ai pu observer et constater le manque total de respect des lois, des droits, de la dignité et de la vie privée de certains usagers, par certains professionnels de la santé et des services sociaux travaillant dans des centres de réadaptation ou dans des hôpitaux publics du Québec ; ces professionnels sont non-imputables des préjudices qu’ils créent car ils sont tout-puissants, il y a une LOI DU SILENCE qui les protège et les usagers sont trop vulnérables pour se défendre au bon moment. La compétence et l’intégrité ne sont pas encouragés dans notre système de santé et services sociaux public au Québec, c’est tout le contraire qui se produit, les plus croches sont surprotégés et les plus intègres éliminés. J’ai pu constater des falsifications de données et de dossiers sans aucun égard à l’usager car plusieurs institutions jugent que le dossier de l’usager leur appartient et qu’ils peuvent en faire ce qu’ils veulent, l’usager n’est qu’un numéro de dossier, sans plus. Le fait que l’usager ne puisse pas avoir de copies d’éléments de son dossier médical sur-le-champ, participe à ce manque de transparence, d’intégrité et d’éthique. De plus, si la carte santé à puce comprenant un dossier central avait existé, je n’aurai pas pu aider un enfant qui a subi des mauvais traitements à l’Hôpital Ste-Justine où il a été mis en psychiatrie, à l’âge de 9 ans, durant deux années consécutives, sans que ce ne soit aucunement justifiable, où il a eu des mauvais traitements qui l’ont détruit psychologiquement et où il a eu des médicaments qui auraient pu le tuer mais qui ont certes compromis son développement physique, affectif, mental et social. La bataille des parents pour faire rectifier toutes les données erronées et falsifiées mises dans le dossier de cet enfant à l’Hôpital Ste-Justine et au Centre de réadaptation Marie Enfant de l’Hôpital Ste-Justine fut impossible et perdue d’avance, David contre Goliath. Mais grâce à Dieu merci ! Nous avons pu le transférer vers un autre établissement, repartir à neuf afin qu’il soit évalué (jugé) et traité selon ses besoins réels (et non inventés et préconçus d’avance) et s’épanouir enfin de façon plus harmonieuse et sécurisante dans son milieu naturel. Il a même dû changer d’école et aller au privé car les étiquettes inventées et destructrices de syndrome d’Asperger et de déficits cognitifs et langagiers provenant de l’Hôpital Ste-Justine se sont imprégnées parmi plusieurs cadres de la fonction publique qui peuvent passer d’un hôpital à une école et vice et versa, et se sont propagées jusqu’aux enseignants et élèves de sa classe. Imaginez ! Il s’agit ici de dossiers en papier et supposément non-transférables à un autre organisme sans l’accord de l’usager ou de ses représentants légaux. Si la carte santé à puce avait existé, il est certain que cet enfant serait mort aujourd’hui et sa mère aussi. Leur souffrance et leur impuissance à trouver une solution pour se protéger de ces professionnels qui n’ont aucun scrupule et remords de conscience à détruire la vie d’un enfant et celle de sa famille, plutôt que d’admettre leurs erreurs, auraient certes abouti au suicide, et ce, malgré toute ma bonne volonté. Aider un enfant handicapé physiquement du jour au lendemain à l’âge de 8 ans, c’est un travail d’équipe, de société. Si vous voulez augmenter le taux de suicide au Québec et que vous trouvez que Goliath n’est pas déjà assez gros, et bien allez-y avec votre projet de loi sur la carte santé du Québec.
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Le Syndrome du Larbin permet de mieux saisir les mécanismes de soumission de nombreuses Moutruches en pleine prolifération exponentielle depuis de nombreuses années, telle une pandémie virale; consultez les informations complémentaires, dont scientifiques.
- Écrit par Chantal Mino ps.éd.
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Témoignage d’un cas vécu dans l’exercice de ma profession
Après plusieurs expériences passées à travers le réseau de la santé et de services sociaux publics et communautaire au Québec, j’aimerais vous résumer celles-ci et vous faire part de mon avis en ce qui concerne le projet de loi 27.
J’ai choisi la psychoéducation par passion car je voulais aider mes semblables dans un vécu partagé, en particulier les enfants en difficulté d’adaptation, en partenariat avec leurs parents, afin qu’ils puissent s’épanouir et se développer de façon harmonieuse vers un maximum d’autonomie et de liberté qu’ils ont le potentiel d’atteindre, comme j’ai moi-même la chance d’en profiter selon mes forces et mes limites qui se modifient au fur et à mesure des années où je m’actualise.
Depuis le début de ma formation universitaire jusqu’à mon expérience dans le communautaire, j’ai pu constater plusieurs situations inadmissibles où des personnes vulnérables et ignorantes de leurs droits n’ont aucune force de se défendre face à des comportements qui vont totalement à l’encontre des lois de notre société mais qui sont commis par des personnes ayant davantage d’autorité, sinon, de crédibilité aux yeux de plusieurs.
Aucune loi ne protège ces usagers et les intervenants qui leurs viendraient en aide. Qui va-t-on croire ? Une personne qui a des problèmes de santé mentale ou un intervenant du milieu de santé publique ou communautaire ? Une jeune adolescente qui a des troubles du comportement ou un éducateur d’un Centre jeunesse ? Un patient ou un médecin ? Un enfant ou un adulte ? Une jeune psychoéducatrice qui débute ou un chef de programme qui a 25 années de travail dans le même hôpital ? etc. Il y a clairement un rapport de force et de crédibilité qui penche automatiquement vers celui qui a le plus d’expérience, qui est le plus outillé et qui travaille supposent à aider l’autre, sans qu’il n’y ait une vérification des faits. Et, les intervenants qui osent se porter à la défense des droits de ces personnes placées en position de vulnérabilité face à certaines autorités sont rapidement diminués, éliminés ou ils subissent du harcèlement de toutes sortes afin qu’ils quittent par eux-mêmes leur emploi ou que leur moral lâche, s’ils ne sont pas carrément congédiés.
Mis à part le congédiement, c’est exactement ce que je subis depuis 2 ans et demi, parce que je fais passer le bien-être, le développement et la protection d’un enfant avant la protection des erreurs commises par d’autres professionnel(le)s de la santé et des services sociaux publics du Québec. Même que l’hôpital pour qui je travaille présentement a pris la décision de ne plus me payer face à la volonté des parents et de l’enfant concerné que je demeure au dossier (ce qui est dans leurs droits) et face à mon entêtement de rester, afin de veiller au respect de la dignité et des droits de cet enfant, de maintenir et d’exiger les soins que requiert la santé et le développement harmonieux de cet enfant dont le développement a été et peut être encore sérieusement compromis par les écrits et les soins de plusieurs professionnels de cet hôpital et d’autres institutions si les erreurs commises ne sont pas réparées.
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